Année 2021

Avec ce début d’année 2021, les Comores ont fortement subit la grande crise du Covid 19. En plus, Mohéli a même été confinée puis isolée du reste du pays. En conséquence, nous avons poursuivi notre financement du programme de surveillance des fièvres.

Cette étude, fortement appréciée des différentes autorités sanitaires intervenant à Mohéli, permet de prendre les décisions les plus efficaces.

Le programme est toujours dirigé et réalisé par Saindou Mihidjaé Soilihi, épidémiologiste et correspondant de notre association à Mohéli.

De plus, avec notre correspondant, nous sommes les seuls à faire ce genre d’étude aux Comores. Ensuite, c’est aussi une des rares études pérennisées dans le temps à Mohéli car mise en place en 2019.

A noter, sur cette photo, que Saindou Mihidjaé Soilihi est porteur d’un masque en tissus fabriqué par l’atelier de couture de Djoiezi, grâce à un de nos précédant programmes.

Dans cette lutte contre le Covid, nous avons mis en place des programmes de surveillance et de protection. Pour cette protection, nous finançons la fabrication de masque en tissus dans le pays et l’acheminement de masque chirurgicaux.

Toujours dans le cadre de cette protection, nous avons donc décidé en début d’année de passer à une nouvelle étape. En effet, en plus des masques, il était nécessaire de fournir des moyens de désinfection des mains.

Au niveau des produits, nous avons donc très tôt écarté le gel. En effet, cette option, en plus d’être onéreuse, est difficilement pérennisable dans le temps. De plus, écologiquement, il s’agit d’un produit pouvant polluer le plus l’écosystème déjà fragile de Mohéli.

Nous avons donc opté pour du savon avec des composants devant être en même temps efficaces contre le covid et le moins polluant possible.

Notre correspondant à Mohéli, Saindou Mihidjaé Soilihi, est de nouveau mis à contribution. Nous avons financé l’approvisionnement en savon et il s’est chargé de la distribution dans l’île.

La population la plus vulnérable a été priorisée.

Nous avons même, comme le montre les photos, effectué des distributions auprès des personnes ne pouvant pas se déplacer.

Dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 à Mohéli, après avoir organisé l’étude de sa présence dans l’île puis l’approvisionnement en moyen de protection, nous sommes passés à une phase formation.

En effet, la population dispose que de très peu d’information. En conséquence, nous avons décidé de financer des stages de formation spécifiques pour lutter contre les épidémies.

Dans un pays comme les Comores, les services de santé, déjà en très faible quantité, manquent cruellement de moyens. En conséquence, le meilleur moyen de se soigner, c’est avant tout d’éviter de tomber malade.

Notre représentant local à Mohéli, Saindou Mihidjaé Soilihi, a mis en place ces formations particulières. L’Adic lui a donné et financé tous les moyens mis à sa disposition.

Ces formations ont été organisées dans un premier temps dans des écoles de Fomboni et Djoiézi. D’autres ont suivi pour des professeurs.

Ces formations vont se poursuivre en cette fin d’année. Le but est de former un maximum de personne pour la détection de cette maladie et pour s’en prémunir. Par exemple, le respect des gestes barrières et l’emploi des moyens de protection étaient auparavant que très peu assimilé par les Mohéliens.

En cette année 2021, nous reprenons nos projets spécifiques d’aide dans l’agriculture.

Sous la direction de notre correspondant en Grande Comore, Said Abdallah Salim, la fabrication d’Achard sous une nouvelle marque a donc débuté.

L’Achard est un mélange d’épices pour accompagner les plats. Il y a donc un produit de base (le citron ou la mangue verte) accompagné de piment rouge, d’oignon blanc, de curcumin, de vinaigre et de sel.

L’ensemble des fruits et légumes sont produits aux Comores, en respectant au maximum les normes environnementales. Ensuite, l’Achard est fabriqué suivant une recette traditionnelle de la Grande Comore.

Cette nouvelle production est commercialisée sous l’appellation « ACHARD DES COMORES ». 

En 2016, nous avons organisé l’envoi d’un camion Poubelle à Anjouan, pour la ville de Mutsamudu.

Ensuite, pendant la crise sanitaire en 2020, il est tombé en panne. Le problème, c’est que les autorités locales n’avaient pas les moyens de le réparer.

En 2021, avec notre aide, ce camion a été réparé et est de nouveau opérationnel. 

Nous poursuivons nos projets spécifiques d’aide dans l’agriculture, cette fois, sur l’île de Mohéli.

Sous la direction de notre correspondant à Mohéli, Saindou Mihidjaé Soilihi, la fabrication d’un nouveau condiment sous une nouvelle marque a débuté. Cela se nomme à Mohéli le NTCHARI.

Il s’agit d’un mélange d’épices pour accompagner les plats. En conséquence, il y a un produit de base (le Bilimbi, le citron ou la mangue) accompagné de piment vert, d’oignon, de curcumin et de sel. Il y a néanmoins une petite variante avec le Bilimbi car cet élément de base est lui accompagné d’un peu de citron.

L’ensemble des fruits et légumes sont produits sur l’île de Mohéli, dans le respect maximum des normes environnementales, pour avoir des matières de base le plus saine possible. De plus, le Ntchari est fabriqué suivant une recette traditionnelle de Mohéli.

Cette nouvelle production est commercialisée sous l’appellation « NTCHARI DE MOHELI ». 

En cette fin du mois d’octobre 2021, une nouvelle fois, notre association a procédé à l’empotage et l’expédition d’un conteneur.

Cette action est dirigée par notre correspondant pour l’île d’Anjouan, le Docteur Abdou Ada Musbahou. De plus, ce projet a été élaboré en collaboration avec le Gouverneur d’Anjouan.

Le matériel envoyé est essentiellement à destination des hôpitaux et dispensaires d’Anjouan. Il y a donc notamment dans ce container des lits médicaux avec matelas, une mini moto électrique, des fauteuils pour handicapé, un échographe, un réfrigérateur, des machines à coudre et des cartons de consommables médicaux.

Nous remercions donc encore vivement tous les amis et la famille du Docteur Abdou Ada Musbahou pour leur aide dans cette démarche désintéressée au profit des Comores.

Rappelons que depuis plus de 22 ans, notre association expédie aux Comores en moyenne au moins un conteneur par an dans le cadre de la solidarité.