L'économie de l'Union des Comores
La monnaie de l’Union des Comores est le franc comorien. Faisant partie de la zone Franc, cette monnaie a un taux fixe par rapport à l’€uro de 492 Francs Comorien pour un €uro.
Langues
Langues officielles : comorien, français, arabe.
Les systèmes éducatif, judiciaire et administratif utilisent les langues française et arabe.
Les médias audiovisuels nationaux utilisent principalement le shikomor (comorien) alors que la presse écrite utilise le français et l’arabe.
Données démographiques
Population : 836 774 (source 2022 de la Banque Mondiale).
Densité : 465 habitants/km2 (source 2021 de la Banque Mondiale).
Croissance démographique : 1,8 % (source 2022 de la Banque Mondiale).
Taux d’alphabétisation (population des 15-24 ans) : 81% (source 2021 de la Banque Mondiale).
Religions : islam sunnite de rite chaféite (98 %, religion officielle), catholicisme (2 %).
Situation économique
PIB : 1,296 milliards de dollars courants, classé au rang des pays «à revenu intermédiaire de tranche inférieure» (source 2021 de la Banque Mondiale).
Taux de croissance : 2,1% (source 2021 de la Banque Mondiale).
Taux d’inflation : 12,5% (source 2022 de la Banque Mondiale).
Déficit commercial : 18,8% du PIB (source 2020 du FMI).
Les Comores ont été admises, en 2019, au rang des pays à revenu intermédiaire de tranche inférieure. Néanmoins, un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté national (source 2022 de la Banque Mondiale, 2022) et le revenu par habitant reste faible.
L’économie comorienne est essentiellement caractérisé par l’agriculture, qui représente 33 % du PIB et repose sur trois produits principaux (vanille, girofle et ylang-ylang), l’industrie (12 % du PIB) qui est peu développée et les services (55 % du PIB) qui correspondent principalement à des activités de commerce et d’hôtellerie restauration.
L’union des Comores est le 21ème pays le plus pauvre du monde.
La plus grande partie de la population est rurale et vit de culture vivrière ou de la pêche mais le pays n’est pas autosuffisant sur le plan alimentaire.
L’union des Comores vit partiellement des envois d’argent de sa diaspora (cela constitue 25 % du PIB) et en majorité d’aides financières étrangères, venant essentiellement de l’Union européenne, de l’Arabie saoudite et de la Chine.
Le manque de bonnes installations portuaires rend le transport et les communications difficiles, créant donc des difficultés dans différentes activités économiques (commerce, tourisme, etc…).