L'Histoire de l'Archipel des Comores
L’archipel des Comores est composé de 4 îles dont les langues officielles sont le Swahili (ou Shikomor), l’Arabe et le Français. Il s’agit des îles de Grande Comore (Ngazidja en Shikomor), Anjouan (Nzwani), Mohéli (Mwali) et Mayotte (Maore).
Les premières traces de peuplement pour l’histoire des comores datent du 6ème siècle et il s’agit probablement de populations provenant de la côte africaine. La société de l’époque est structurée en villages indépendants dirigés par les chefs des familles les plus influentes ou des chefs de village. Ce sont tantôt des Mafé, des Mfaume, des Mafani ou des Mfalume. Rapidement, ces derniers laissent la place à des Mabedja qui forment dans chaque village une chefferie dirigeante.
A partir du 11ème siècle, avec l’arrivée dans l’archipel d’une population arabo-persanne, l’Islam (tolérant sunnite de rite chaféite) y apparaît. Ils apportent aussi avec eux une nouvelle architecture utilisant la charpente, permettant la construction de mosquées et d’habitations royales.
L'islamisation des Comores
L’islamisation s’impose rapidement dans toutes les Comores. Par la suite, grâce aux alliances politiques et matrimoniales entre cette nouvelle population musulmane et les chefs comoriens, de grands changements dans l’organisation politique surviennent avec la création de sultanats.
Néanmoins, l’islam revêt un caractère élitiste car la population est composée majoritairement d’esclaves. De plus, l’archipel est victime régulièrement d’incursions au cours desquelles des comoriens sont faits prisonniers et réduit à l’esclavage.
Au 16ème siècle, les premières invasions Malgache trouvent une société comorienne particulièrement complexe, notamment sur les îles d’Anjouan et de Grande Comore. En effet, les systèmes issus de l’union des coutumes comoriennes, africaines et arabo-musulmanes ne sont pas à même de fournir au détenteur du pouvoir les moyens de contrôler de grandes surfaces. En conséquence, le pouvoir est donc très divisé et est aux mains de nombreux chefs locaux appelés sultans dit batailleurs. Finalement, alors qu’à Mayotte, une forte colonie malgache s’installe, les 3 lignages royaux principaux d’Anjouan finissent par prendre le contrôle de Mohéli.
L'arrivée des européens
Parallèlement aux Malgaches, des européens commencent à visiter les îles de la région. En premier, ce sont les Portugais qui abordent les îles de l’archipel, bientôt suivis par les français. Au 17ème siècle, l’archipel devient un point de relâche pour les navires européens Hollandais, Anglais ou Français en route pour le Golfe Persique, les Indes ou l’Extrême Orient.
Dans le même siècle, les pirates et corsaires commencent à relâcher dans l’archipel, notamment à Anjouan qui devient une escale très fréquentée. histoire des Comores.
Au 18ème siècle, sur l’ensemble des îles, sauf à Mohéli qui reste soumise à Anjouan, le pouvoir se centralise de plus en plus pour, au final, être dominé sur chaque île par un seul sultan. Malgré ce renforcement du pouvoir, l’archipel est toujours victime de razzias très dommageables. En conséquence, les sultans recherchent de plus en plus la protection des puissances européennes.
Le passage au 19ème siècle
Avec le 19ème siècle, la chute de l’empereur Napoléon 1er et surtout, avec le traité de 1817 de Paris, la présence Française a pratiquement disparue de l’Océan Indien. En effet, la France ne possède plus que l’île Bourbon (aujourd’hui, île de la Réunion). La marine Française est donc à la recherche de baies pouvant fournir un bon mouillage et des planteurs privés sont à la recherche de nouvelles terres à cultiver.
Dans ce contexte de besoin commercial vital et de concurrence internationale accrue avec des nations comme l’Allemagne, l’Angleterre et le Portugal, l’archipel des Comores devient en enjeu stratégique de tout premier plan. En effet, elle se situe dans une zone contrôlant la route commerciale vers l’Orient. histoire des Comores.
Pendant la même période, à Madagascar, avec la mort du roi Radama 1er, de graves troubles surviennent. L’épouse du roi défunt, Ranavalona, désirant garder le pouvoir, se fait donc couronner reine. Parallèlement, elle fait assassiner une grande partie des membres de la famille royale pouvant prétendre au trône. En conséquence, de nombreux malgaches émigrent aux Comores.
L'arrivée des Malgaches
En 1828, un des derniers prétendants au trône malgache encore vivant, Ramanateka, avec une centaine de compagnons, se réfugie à Anjouan. Le sultan lui permet de s’installer à Mohéli. Rapidement, il y prend le pouvoir, et, converti à l’islam, en devient le sultan sous le nom d’Abderahmane. A la mort de ce dernier en 1841, sa fille ainée, Djoumbé Fatima, monte sur le trône. histoire des Comores.
Pendant la même période, un prince malgache, Andriantsuli, lui aussi réfugié aux Comores, se fait reconnaître par le sultan d’Anjouan le gouvernorat de Mayotte. En 1841, en signant un traité avec ce prince, ce dernier obtenant de grosses compensations financières pour l’éducation de ses enfants sur l’Ile de la Réunion, la France prend possession de Mayotte sous la forme d’un protectorat. Le roi des français, Louis-Philippe, entérine cette acquisition en 1843 et y aboli l’esclavage en 1846.
A partir de cette date, les différents commandants français de Mayotte n’auront de cesse d’intervenir dans les affaires des autres îles afin de préparer leur annexion et les soustraire aux convoitises coloniales d’autres puissances européennes que sont l’Angleterre et l’Allemagne. Néanmoins, en 1848, un consul anglais s’installe dans l’île d’Anjouan pour y faire prévaloir l’influence de son pays. Par contre, quelques années plus tard, quand la Grande Bretagne tentera d’obtenir l’abolition de l’esclavage sur l’île, le sultan demandera l’aide de la France en sollicitant son intervention. histoire des Comores.
Le protectorat de la France
En 1866, la France établie un protectorat sur Anjouan, en utilisant sa marine pour s’imposer par la force face au sultan. Au début de l’année de 1886, c’est au tour du sultan de Grande Comore de signer sous la pression un traité de protectorat. Quelques mois plus tard, Mohéli est aussi placé sous protectorat français. Ensuite, au cours de la même période, une administration postale se met en place dans chaque îles de l’archipel.
A partir de cette date, l’ensemble de l’archipel est sous protectorat français. Dans chaque île, le pouvoir est de plus en plus exercé par les Résidents (Lambert à Mohéli ou Humblot à la Grande Comore par exemple) qui sont tous normalement sous la tutelle du gouverneur domicilié à Mayotte. Néanmoins, du fait d’une grande rivalité entre les grandes puissances coloniales européennes, les îles parviennent à garder une certaine indépendance.
Pendant cette période, les résidents prennent peu à peu le pouvoir et les Comores sont donc quelques peu oubliées par l’administration centrale alors que sur l’île de la Réunion, la main d’œuvre devient de plus en plus chère. Par conséquent, les sociétés coloniales et les colons attirés par les perspectives d’une main-d’œuvre peu chère pour le fonctionnement de leurs plantations, dépossèdent entièrement les paysans comoriens de leurs terres en les obligeant ensuite à travailler pour eux en qualité « d’engagés ». histoire des Comores.
La fin des sultanats
En 1878, sur l’île de Mohéli, à la mort de la reine, son fils monte sur le trône. A cause d’injustice, le sultan est assassiné en 1885 et son remplaçant, encore plus cruel, est donc obligé de s’enfuir en 1888. Ensuite, à la demande de la population, c’est la dernière des filles, Salima Machamba, pourtant mineure, qui monte à son tour sur le trône, mais sous la tutelle d’un régent.
En 1892, les gouvernements locaux, appelés Kabars, sont supprimées. Par conséquence, l’annexion d’Anjouan, de Mohéli et de la Grande Comore devient une réalité. C’est ensuite juridiquement entériné en 1904.
La langue officielle devient le français et l’enseignement passe de l’arabe au français. Néanmoins, dans le milieu du commerce, l’usage du Swahili se poursuit. histoire des Comores.
Avec la fin du 19ème siècle, grâce à des expéditions militaires, Madagascar devient aussi un protectorat puis une colonie française. Dans l’archipel, malgré certaines exactions et abus, la France désire néanmoins poursuivre la colonisation. Elle se résout donc à faire surveiller les résidents par les Administrateurs de Mayotte. Par conséquent, en 1908, une réorganisation est effectuée et l’archipel des Comores, sous le nom de Mayotte et ses dépendances, est rattaché par décret à la colonie de Madagascar, confirmé ensuite le 25 juillet 1912 par une loi française.
Les Comores, colonie française
Avec le début de ce nouveau siècle, les sultans de Grande Comore et Anjouan ayant abdiqué, la reine de Mohéli ayant renoncé à son trône pour suivre son mari (un gendarme) en France, l’administration coloniale française, après avoir favorisé à ces renoncements, prend donc pleinement possession de l’archipel.
Certaines terres sont rétrocédées aux Comoriens mais trop peu. En conséquence, une révolte importante a lieu en 1915 en Grande Comore. La France envoie donc des troupes et dans le même temps, demande à son administration de s’appuyer sur les notables locaux pour ramener la paix. Peu à peu, le mouvement s’effrite, et l’administration en profite pour exiler certains meneurs. histoire des Comores.
Avec cette nouvelle réorganisation régionale, la capitale de Madagascar, Tananarive, étant très éloignée et les budgets réduits, les Comores vont en conséquence vivoter, accumulant de grands retards économiques et sociaux.
En héritage des « grands » résidents, de grandes sociétés coloniales se constituent. Elles vont façonner l’évolution des Comores. En effet, comme elles ont accaparé la plus grande partie des sols, l’augmentation de la population commence à poser des problèmes à l’accès aux terres agricoles. De plus, les cultures spéculatives d’exportation étant privilégiées, l’archipel ne produit pas de quoi nourrir la population…
Cette situation figée perdure jusqu’à la 2ème guerre mondiale. De 1940 à 1942, l’administration coloniale est exercée par le régime de Vichy. Ensuite, le Royaume Uni, désirant réduire l’influence du gouverneur « vichyste » de Madagascar, occupe l’archipel des Comores, et ce, jusqu’au mois d’octobre 1946.
Le début d'une autonomie pour les Comores
En réintégrant juridiquement l’union française en 1946, les Comores obtiennent le statut de « territoire français d’outremer », ce qui consacre leur séparation d’avec Madagascar. Avec ce nouveau statut, qui se veut évolutif, l’archipel obtient une certaine autonomie avec un conseil général doté peu à peu de pouvoirs délibératifs (que sur des sujets non politiques) une représentation directe au parlement français. Néanmoins, le véritable pouvoir est toujours détenu par l’administrateur de la république française. Pour ce nouveau territoire, Dzaoudzi sur l’île de Mayotte est choisie comme capitale. histoire des Comores.
En 1956, la loi cadre dite « Defferre » introduit une plus large autonomie en organisant un conseil de gouvernement. Celui-ci est installé à Dzaoudzi autour du gouverneur de la république française alors que l’assemblée siège maintenant à Moroni sur l’île de Grande Comore.
Le 28 septembre 1958, un référendum est organisé dans l’archipel et les comoriens se prononcent pour le maintien de leur territoire au sein de la République Française.
En 1961, les îles obtiennent une très grande autonomie interne et Saïd Mohammed Cheikh, qui fut aussi le premier député des Comores, devient président du conseil de gouvernement. Avec cette nouvelle réforme, il devient le premier personnage du territoire, avant même le haut-commissaire de la république (nouveau nom désignant anciennement le gouverneur). Avec cette nouvelle organisation politique, des rivalités insulaires commencent donc à s’interférer, surtout avec Mayotte.
L'opposition Mahoraise
Dès 1957, des notables de Mayotte fondent le mouvement mahorais car ils ne se reconnaissent plus dans l’organisation de l’archipel. En 1966, l’audience de ce mouvement est décuplée car le gouvernement de l’archipel transfère la capitale du territoire sur l’île de Grande Comore à Moroni.
Pendant cette même période, alors que depuis toujours l’éducation était négligée, un premier lycée ouvre en 1963 à Moroni (Grande Comore) puis un second en 1970 à Mutsamudu (Anjouan). Toujours en 1963, un mouvement de libération des Comores basé à Dar-Es-Salaam en Tanzanie est créé et lance le mot d’ordre d’indépendance pour l’archipel. Cette revendication est reprise par différents mouvements politiques mais en 1968, la répression d’une grève de lycéens à Moroni en précipite l’évolution tout en créant un fossé avec les mouvements mahorais.
Depuis la mise en place de cette autonomie, l’archipel bénéficie d’un certain développement économique et social avec par exemple, le commencement du bitumage du réseau routier.
En 1964, en France, dans le département de la Côte D’or, la dernière reine de Mohéli, Salima Machamba, grand mère de madame Anne ETTER, décède à son domicile. histoire des Comores.
En 1971, Said Ibrahim Ben Ali est porté à la présidence du conseil de gouvernement. Il tente sans succès une conciliation avec les Mahorais. Alors que la situation politique se dégrade avec ces derniers, un nouveau président est nommé en 1973 en la personne d’Admed Abdallah. Il a même pour mandat d’obtenir l’indépendance pour l’archipel. En conséquence, en décembre 1974, un référendum est organisé et dans chaque île, 95% des votants optent pour l’indépendance sauf à Mayotte où 65% des votants préfèrent le maintien dans la République Française.
L'indépendance
Le 06 juillet 1975, le président Ahmed Abdallah proclame unilatéralement l’indépendance, ce qui entraîne de fait la sécession de Mayotte. Quelques jours plus tard, par un coup d’état dirigé par un mercenaire français (Bob Denard), il est immédiatement remplacé à la tête de ce nouveau pays par Ali Soilih.
En 1978, un nouveau coup d’état, dirigé par le même mercenaire au cours duquel Ali Soilih est tué, permet à l’ancien président Ahmed Abdallah de revenir au pouvoir. Il y restera plus de 10 ans avec le concours et l’aide du mercenaire Bob Denard mais il sera à son tour tué par un membre de sa garde le 26 novembre 1989.
La fin des mercenaires
En 1990, Said Mohamed Djohar est élu président de la République des Comores et en 1996, c’est au tour de Mohamed Taki Abdoulkarim, après un coup d’état manqué, dirigé par le mercenaire Bob Denard.
Tous contre la Grande Comore
Au mois de juillet 1997, les îles d’Anjouan et Mohéli font sécessions. En effet, se sentant de plus en plus désavantagées par rapport à l’île de Grande Comore, ils demandent donc leur indépendance puis réclament leur rattachement à la France…
En novembre 1998, le président Taki décède. Il est remplacé par intérim par le président de la haute cour constitutionnelle, Tadjudine Ben Said Massonde puis par Abbas Djoussouf. histoire des Comores.
Malgré plusieurs tentatives, notamment sous l’égide de l’OUA (Organisation de l’Union Africaine), aucun accord n’est trouvé. En conséquence, en avril 1999, le Colonel Azali Assoumani, chef d’état major de l’armée, prends le pouvoir.
Création de l'Union des Comores
Après de long mois de négociation, un accord est conclu entre toutes les parties. Par conséquence, une nouvelle constitution est mise en place. Elle est ensuite confirmée par référendum en décembre 2001. Elle prévoit la mise en place d’un état fédéral, l’Union des Comores, constitué d’îles autonomes.
En 2002, le Colonel Azali Assoumani est élu 1er président de l’Union des Comores. Ensuite, pour chaque île, les premiers présidents sont Mzé Soulé Elbak pour Grande Comore, Mohamed Bacar pour Anjouan et Mohamed Said Fazul pour Mohéli.
En 2006, au principe de la présidence fédérale tournante, un anjouanais, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, est élu. Ensuite, en 2007, lors des élections dans chaque île, Mohamed Abdouloihabi est élu président de Grande Comore et Mohamed Ali Said, président de Mohéli. histoire des Comores.
Première grande contestation de la nouvelle constitution
Pour l’île d’Anjouan, le président en place, Mohamed Bacar, contestant diverses décisions du président de l’union, rentre en sécession. En riposte, le gouvernement de l’union des Comores, avec l’aide de l’OUA et de la France, lance une grande opération à son encontre. En conséquence, Mohamed Bacar, se trouvant de plus en plus isolé, s’enfuit et au final, trouve refuge au Bénin. Pour le remplacer, des nouvelles élections sont organisées en 2008 et Moussa Toybou est élu président de l’île autonome d’Anjouan.
En 2009, une réforme constitutionnelle destinée à simplifier la structure politique du pays est entérinée avec notamment, les présidents des îles qui deviennent des gouverneurs.
En 2011, toujours au principe de la présidence fédérale tournante, un mohélien, le docteur Ikililou Dhoinine est élu. Ensuite, pour les îles, sont nouvellement élus Mouigni Baraka Said Soilih sur Grande Comore et Anissi Chamsidine sur Anjouan, alors que Mohamed Ali Said est réélu sur Mohéli.
Au début de l’année 2016, des nouvelles élections sont organisés pour le renouvellement des gouverneurs et du président fédéral, ce dernier devant être originaire de la Grande Comore. histoire des Comores.
C’est le Colonel Azali Assoumani qui est élu président de l’union. Pour les îles, sont nouvellement élus Hassani Hamadi sur Grande Comore, Salami Abdou sur Anjouan et Mohamed Said Fazul pour Mohéli.
Nouvelle modification de la constitution
Lors du référendum organisé le 30 juillet 2018, les Comoriens approuvent une nouvelle réforme constitutionnelle. Cette dernière renforce les pouvoirs du président, l’autorisant notamment à briguer deux mandats consécutifs. Elle supprime également les postes de vice-président, mais aussi la cour constitutionnelle au profit de la Cour suprême. Au niveau des pouvoirs des gouverneurs, ils sont de nouveau fortement diminués et encadrés, leur laissant de moins en moins de prérogative. histoire des Comores.
Au mois d’octobre 1998, suite à ce référendum, la population d’Anjouan s’estimant spoliée dans le cadre de la présidence tournante du pays, de graves troubles ont lieu dans les principales villes de l’île.
Suite à ces évènements classés comme une insurrection par le gouvernement, le gouverneur de l’Ile d’Anjouan, Abdou Salami Abdou, est interpellé puis emprisonné. Il est accusé d’être un des leaders de ces troubles. En conséquence, il est remplacé au poste de gouverneur d’Anjouan jusqu’aux prochaines élections par son secrétaire général, Abdallah Mohamed.
En 2019, suite à la promulgation de la dernière réforme constitutionnelle, des nouvelles élections sont organisées. Le Colonel Azali Assoumani est réélu à la tête de l’état de l’Union des Comores. Ensuite, pour les gouvernorats des îles, Mohamed Said Fazul est réélu sur Mohéli, alors que sont nouvellement élus madame Mhoudine Sitti Farouata sur Grande Comore et Anissi Chamsidine sur Anjouan. histoire des Comores.
En 2024, année électorale aux Comores, des élections pour le président et les gouverneurs sont organisées. Le Colonel Azali Assoumani est réélu une nouvelle fois à la tête de l’état de l’Union des Comores. Pour les gouvernorats des îles, seul celui de Mohéli, Monsieur Mohamed Said Fazul se représentait mais c’est 3 nouvelles personnalités qui sont élues, Monsieur Ibrahim Mzé Mohamed sur Grande Comore, le Docteur Zaydou YOUSSOUF sur Anjouan et Madame Chamina Mohamed sur Mohéli.
L'Union des Comores et les instances internationales
Dès son indépendance, les Comores ont postulé pour adhérer à diverses organisations internationales qui sont :
1976
OCI [2]
Organisation Coopération Islamique
1977
OIF
Organisation internationale de la Francophonie
1977
APF
Assemblée Parlementaire de la Francophonie
1981
COMESA [3]
Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe
1986
COI
Commission de l'Océan Indien
[1] Lors de l’adhésion, cette organisation se nommait Organisation de l’Unité Africaine mais a changé de nom et de statuts en 2002. Du 18/02/2023 au 17/02/2024, le Président AZALI a été président de cette organisation internationale.
[2] Lors de l’adhésion, cette organisation se nommait Organisation de la Conférence Islamique mais a changé de nom en 2011.
[3] Le COMESA est créé en 1994, remplaçant une zone d’échange préférentielle qui existait depuis 1981. En 2007, le pays intègre la zone libre d’échange sans droit de douane.
[4] A partir de 2007, l’Union des Comores est candidat pour intégrer cette organisation internationale. A ce jour, le pays a toujours que le statut d’observateur sans faire parti intégrante de cette organisation.